Cinquante années d’amélioration génétique du porc en France : bilan et perspectives

Abstract

Cette synthèse fait le point sur les principales évolutions de l’amélioration génétique du porc en France depuis la loi sur l’élevage de 1966. Elle évoque rapidement les 20 premières années, qui ont fait l’objet d’une synthèse en 1986, puis décrit plus en détail les évolutions ultérieures. Les objectifs de sélection, initialement limités aux caractères de production, se sont complexifiés avec la prise en compte de la qualité de la viande, puis de la prolificité et enfin des aptitudes maternelles des truies. La mise en place d’une évaluation génétique utilisant la méthodologie du « BLUP - modèle animal » au milieu des années 1990 et le développement de l’insémination artificielle ont profondément changé le travail des sélectionneurs. Une nouvelle évolution majeure, la sélection génomique, a récemment été mise en place. La sélection a conduit à des améliorations importantes des performances pour les principaux caractères de l’objectif de sélection depuis 1970 : plus de 200 g de gain moyen quotidien, plus de 0,5 point d’indice de consommation, plus de 12 points de taux de viande maigre dans la carcasse, jusqu’à près de six porcelets nés vifs par portée supplémentaires. Ces évolutions favorables ont réduit l’empreinte environnementale de la production, mais ont également eu des effets défavorables : une augmentation la mortalité des porcelets avant sevrage et une plus grande hétérogénéité des performances. Les enjeux pour l’avenir en termes d’objectifs d’amélioration génétique (prise en compte de caractères liés au bien-être, à la robustesse et à l’adaptation…), de méthodes et d’outils sont ensuite discutés.

Assessing the potential of germplasm collections for the management of genetic diversity: the case of the French National Cryobank

“…Instead, when the collection is old (as in the local breeds MAR or CNL), a negative IDI was obtained, with some extremely low values revealing a significant "kinship gap" between the cryopreserved males and the current population. In pigs, certain commercial lines within a breed are sometimes managed by different breeding companies (Hulsegge et al, 2019;Bidanel et al, 2020), leading to greater genetic distances between some cryopreserved boars and current populations, and thus negative IDI values. For breeds under strong selection (such as HOL or LWF), negative IDI values are the result of rapid genetic gain and a consequent increase in genetic differentiation between cryopreserved sires and current sires.…”

Genetic and phenotypic time trends of litter size, piglet mortality, and birth weight in pigs

“…Since then, similar selection policies have been implemented by many pig breeding organizations. For example, Bidanel et al (2020) described the developments in France as follows: "The increase in farrowing and lactation mortality correlated with the strong increase in litter size led to the replacement, in the breeding goals of Landrace and Large White, of total number born by a combination of number born alive and the number of functional teats (2002). Subsequently, these criteria were completed with litter size at weaning (2010-2014) and with the within-litter average and standard deviation of birth weight ( 2014)" (our translation from French).…”

Estimation of Genetic Parameters for Litter Traits in Taiwan Duroc, Landrace, and Yorkshire Pigs

“…Selection evaluation can be carried out to find out whether a selection has resulted in significant genetic changes or not (Bidanel et al, 2020). Silalahi (2017) showed that selection evaluation could be carried out using frozen semen, where frozen semen can be stored for quite a long time, where selection evaluation for 21 years in French Yorkshire pigs showed genetic improvements in production traits but decreased immunity traits.…”