2012
DOI: 10.1075/silv.11.15ten
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Chapter 12. Laurentian French phonology in a majority setting outside Québec

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...

Citation Types

0
0
0
1

Year Published

2016
2016
2023
2023

Publication Types

Select...
4
2

Relationship

0
6

Authors

Journals

citations
Cited by 48 publications
(1 citation statement)
references
References 0 publications
0
0
0
1
Order By: Relevance
“…Contrairement à la question 2, ces résultats révèlent une opposition entre le Québec et l'Ontario, qui ne surprend pas dans le contexte d'un écart grandissant au cours des dernières générations entre le Québec et les minorités francophones hors-Québec. L'interprétation de cette opposition n'est pourtant pas complètement claire ici et deux hypothèses -d'ailleurs non contradictoires -peuvent être émises : 1) une plus grande proximité de la prononciation des locuteurs de Hearst avec celle des auditeurs ontariens qu'avec celle de l'ensemble des auditeurs Québécois ; 2) une réduction de la palette stylistique chez les auditeurs ontariens minoritaires par rapport aux Québécois majoritaires.La première hypothèse paraît naturelle, mais elle se heurte au fait que les deux extraits de Hearst ne présentent en fait pas de traits signalant clairement leur origine hors-Québec Golembeski (2011) et Tennant (2012. font d'ailleurs ressortir la proximité linguistique entre Hearst et les variétés québécoises (de l'ouest), notamment du point de vue de l'accent 6 et des représentations, Hearst étant perçu comme « le P'tit Québec » de l'Ontario français…”
unclassified
“…Contrairement à la question 2, ces résultats révèlent une opposition entre le Québec et l'Ontario, qui ne surprend pas dans le contexte d'un écart grandissant au cours des dernières générations entre le Québec et les minorités francophones hors-Québec. L'interprétation de cette opposition n'est pourtant pas complètement claire ici et deux hypothèses -d'ailleurs non contradictoires -peuvent être émises : 1) une plus grande proximité de la prononciation des locuteurs de Hearst avec celle des auditeurs ontariens qu'avec celle de l'ensemble des auditeurs Québécois ; 2) une réduction de la palette stylistique chez les auditeurs ontariens minoritaires par rapport aux Québécois majoritaires.La première hypothèse paraît naturelle, mais elle se heurte au fait que les deux extraits de Hearst ne présentent en fait pas de traits signalant clairement leur origine hors-Québec Golembeski (2011) et Tennant (2012. font d'ailleurs ressortir la proximité linguistique entre Hearst et les variétés québécoises (de l'ouest), notamment du point de vue de l'accent 6 et des représentations, Hearst étant perçu comme « le P'tit Québec » de l'Ontario français…”
unclassified