Fuite, agitation, provocation, insultes et violences physiques constituent le quotidien des pratiques en itep pour adolescents. Cet article propose d’interroger les modalités de réponses physiques opérées parfois par les professionnels pour tenter de contenir par le corps ce qui ne peut être contenu émotionnellement ou psychiquement par les adolescents. L’auteur montre, en appui sur la littérature actuelle sur le sujet et sur des études de cas cliniques, en quoi la contention physique, dès lors qu’elle devient trop récurrente, voire systématisée, risque d’être entendue comme une rétorsion envers les troubles adolescents.