Ce numéro 5 de La Pensée d'Ailleurs nous comble, d'abord parce qu'il signe la pérennité de l'aventure. L'heure est aux remerciements. Depuis la précédente livraison, nous avons la joie d'être soutenus par la pépinière de revues PARÉO de l'Ouvroir, à la MISHA de l'Université de Strasbourg 2 . Toute l'équipe se montre d'une disponibilité et d'une efficacité remarquables. Derrière les textes que nous pouvons avoir le plaisir de lire agissent, dans l'ombre, toutes les personnes qui rendent possible la réalisation d'un tel projet éditorial.Une revue ne vit que par les textes qui lui sont adressés, le Comité de rédaction de La Pensée d'Ailleurs remercie en retour toutes celles et ceux qui soumettent des propositions d'articles et manifestent par là leur confiance à cette jeune revue dont l'ambition est de faire entendre sa voix dans les controverses scientifiques. Merci également à tous les collègues qui acceptent d'être relecteurs desdits articles adressésc'est un très important travail qui, lui aussi, s'accomplit dans l'ombre.Après avoir célébré l'oeuvre de Daniel Hameline, nous sommes heureux de présenter un éloge d'Augustin Berque.Un chaleureux merci ! au professeur Augustin Berque, pour avoir accepté notre invitation à participer à un dossier thématique audacieusement intitulé « À l'école d'Augustin Berque ». Nous avons mesuré à quel point l'oeuvre de Berque est encore méconnue (devrions-nous dire inconnue ?) des chercheurs en sciences de l'éducation. Ce dossier thématique permettra de montrer l'intérêt que présente la lecture de Berque lorsque l'on s'intéresse aux questions d'éducation scolaire, et d'installer enfin cet auteur majeur dans le champ didactique.La mésologie berquienne nous apporte un bol d'air : elle nous invite à ouvrir la fenêtre. Pour voir que l'éducation scolaire ne devrait pas être un huis-clos entre professeur et élève(s) mais un processus,