“…1 Plusieurs systèmes de classification tentent de décrire ces diverses maladies, 2,3 mais les discussions traitant exclusivement des carcinoïdes mettent souvent l'accent sur l'origine embryologique du tissu parent : l'intestin céphalique (thymus, oesophage, poumon, estomac, duodénum, pancréas), l'intestin moyen (appendice, iléon, caecum, côlon ascendant), et l'intestin postérieur (gros intestin distal, rectum) 4 Bien que seulement 25 % des carcinoïdes le fassent, ces tumeurs peuvent sécréter toutes sortes de substances vasoactives, y compris de la sérotonine, de l'histamine, et des peptides de kinine; en outre, seulement 10 % deviennent un syndrome carcinoïde. 6 Le syndrome carcinoïde est caractérisé par des bouffées vasomotrices, des diarrhées, des douleurs abdominales et de la bronchoconstriction; il survient lorsque les produits métaboliques de la tumeur s'échappent du métabolisme hépatique par métastase ou via des emplacements primaires hors de la circulation porte. 6 L'octréotide, un analogue de la somatostatine qui inhibe la sécrétion hormonale des tumeurs neuroendocriniennes fonctionnelles, réduit les symptômes des personnes souffrant de syndrome carcinoïde.…”