Biomphalaria glabrata Hemolymph Lectins: Binding to Bacteria, Mammalian Erythrocytes, and to Sporocysts and Rediae of Echinostoma paraensei

Expression profiling and binding properties of fibrinogen-related proteins (FREPs), plasma proteins from the schistosome snail host Biomphalaria glabrata

“…For example, a previous study using antibody raised against purified snail plasma proteins suggested that molecules likely to be FREPs were able to bind parasites and microbes. 37 The first partial FREP peptide sequence was obtained from snail plasma proteins that had precipitated E. paraensei SEPs, and a recent study using a proteomics approach has reconfirmed that the major plasma protein binding to SEPs is FREP4. Finally, the binding assay employed suggests all FREPs do not indiscriminately bind to all foreign objects; microbes bound different suits of FREPs than trematodes and different microbes bound different FREP profiles.…”

“…After washing with TBS with 0.05% Tween 20, blots were exposed to an anti-rFREP primary Ab (1/5000 dilution for anti-rFREP4 and anti-rFBG Abs) overnight at 4°C, and then, following rinsing to remove primary Ab, placed in anti-rabbit IgG Ab conjugated to alkaline phosphatase (Sigma; secondary AB, 1/500 dilution) at room temperature for 1 h. Finally, the blot was developed in a solution containing 0.3 mM nitroblue tetra-zolium and 0.4 mM bromo-4-chloro-3-indoyl phosphate. 37 …”

A family of fibrinogen-related proteins that precipitates parasite-derived molecules is produced by an invertebrate after infection

“…Similar reactions do not occur in hemolymph from unexposed snails nor in hemolymph derived from snails subjected to experimental wounding or that have been injected with bacteria (4,5). This suggests that B. glabrata responds uniquely to digenean infection by initiating or increasing synthesis of humoral defense proteins.…”

Arche de Noé immunologique

“…Les avancées technologiques récentes permettent d'explorer l'immunité innée de ces inverté-brés, de tracer les premières ébauches fonctionnelles de ces systèmes immunitaires et de révéler une complexité inattendue. < contact des produits d'excrétion-sécrétion (ES) de E. paraensei [5]. La formation de ce précipité a permis d'isoler, de purifier et séquencer ces protéines, puis de révéler qu'il s'agissait de protéines liées au fibrinogène ou FREP (fibrinogen-related proteins) constituées d'un domaine de la superfamille des immunoglobulines (IgSF) en position amino-terminale, et d'un domaine de type fibrinogène (FBG) en position carboxy-terminale [9].…”

“…De nombreuses études ont également montré que des facteurs solubles de l'hémolymphe contribuent à l'initiation ou à la modulation de la réponse cellulaire, ainsi qu'à l'induction de la dégénérescence et à la mort du parasite [4]. La présence d'une multitude d'opsonines, d'agglutinines et de lectines solubles avait été détectée, dès les années 1980, dans l'hémolymphe de B. glabrata, mais leur caractérisation avait rarement dépassé le stade de la fraction protéique ou du poids moléculaire [5]. Jusqu'au début des années 2000, la perception du fonctionnement de la réponse à une infection parasitaire chez un mollusque restait donc simple : un système inné basé sur (1) une reconnaissance non spéci-fique et rapide de molécules étrangères par le biais de récepteurs de reconnaissance de motifs [6] tels des lectines, (2) l'activation de la réponse cellulaire menant à une encapsulation du parasite, puis (3) une activation cytotoxique entraînant la mort du parasite.…”