“…Dans l'acception la plus étendue de l'IT appliquée au domaine vasculaire, plusieurs approches sont envisageables selon l'application visée : transplantation de cellules (confinées ou non) dans un territoire ischémié, équivalents de tissus dont la vascularisation doit être assurée/suscitée, fonctionnalisation de matrices ou de biomatériaux par des cellules in vitro ou par des revêtements de nature variable pour recruter in situ les cellules adéquates. Un des objectifs majeurs de ces constructions hybrides est en effet de présenter, à terme, au contact du sang, une surface cellulaire non thrombogène [51]. En ingénierie vasculaire, des résultats cliniques probants sont rapportés avec des biomatériaux (dégradables ou non) associés -préa-lablement à leur implantation -à des cellules autologues dans la réalisation de pontages [34], de constructions vasculaires totalement autologues [35], ou dans la chirurgie des cardiopathies congénitales [36].…”