Between Innovation and Tradition: French Design Schools, their Historical Roots and their Innovation System

Abstract

Over the last two decades, a new kind of learning programme to promote innovation and ‘individual creativity’ has seemed to flourish at the global level in numerous universities, engineering and business schools within industrial and emergent countries. If some are really well known, such as the Stanford D. School, many have been created within old institutions. In France, the empirical field of the article, one can count more than 20 innovation/design schools. These ‘innovation’ training courses are based on participative pedagogical approaches, often mainly related to ‘design thinking’ methods, linked to new technologies, multidisciplinary projects and prototyping activities. The article aims to consider design or innovation schools in France as a result of the complex interaction between the historical roots of French higher technical education and new education pathways arising from the transfer of an international standardised model that began in Stanford or the U.S

Pluridisciplinary programmes for innovation: Realities and limits of a promising form of learning

“…While focused on the French higher education context, it is complemented by qualitative studies in Finland (Aalto Design Factory) and Hangzhou (Centre for Design Innovation of the China Academy of Art) and meta‐analytic studies. The first conclusions were published in the Journal Innovations, Economics and Management (Bertilorenzi et al, ) and recently presented at the meeting of the Society for Social Studies of Sciences in September 2019 in New Orleans. Next steps are planned, both in an analytical pathway (International research meeting in June 2020 organised by CNAM and Grenoble Alpes University) and an implementation pathway (development of project‐based innovative activities in a vocational training curriculum for engineers in a “transition imperative” in Nancy (CNAM Grand Est).…”

“…The Wichita state innovation orientation follows a movement that was launched over two decades ago (Bertilorenzi, Ruano-Borbalan, & Le Coq, 2017) to implement seeds and practices of innovation within higher education through specific "innovative programmes". These were initially created in technological universities or management schools to enhance innovation capabilities in contemporary economy and societies.…”

L'enseignement du design comme middle ground : une lecture de l'histoire française pour la constitution d'un espace négocié

“…le processus de négociation autour des valeurs qui orientent le régime de production des connaissances se rejoue également et fait évoluer la polarisation du design et de son enseignement, historiquement située dans l'entre et l'entour de l'art et l'industrie. Cela se traduit dans l'écosystème de l'enseignement à travers l'essor de très nombreuses écoles privées, mais également le caractère pervasif du design désormais présent dans les écoles de commerce et de management (Bertilorenzi et al, 2017). De plus, à travers les discours contemporains, la valorisation du design et de son enseignement reste portée par des discours aux valeurs à la fois économiques et culturelles, comme le montre le rapport d'Alain Cadix (2013) remis aux ministères du Redressement productif et de la Culture et de la Communication.…”

La Démocratie technique au prisme des Sciences sociales

“…Enfin autour de l'émergence spectaculaire de visions en terme d'innovation et de «design» qui se sont emparée de toutes les sphères d'activité humaine, jusqu'à devenir un discours ubiquitaire et l'idéologie positive des «elites» politico-administratives et économiques de l'ensemble de la planète. [BER17] Si l'on reste aux questions de démocratie -technique ou non-le constat est singulier : on a vu converger depuis ce qu'il est convenu d'appeler le «deliberative turn» [DRYO3] de la fin du XXème siècle, des traditions libérales, anarcho-syndicalistes, libertaires, mais aussi…d'innovation entrepreneuriales ou associatives fondées sur le rapport entre projet et technologies de fabrication individualisées, d'innovation et de rationalisation administrative, de participation des usagers et citoyens dans la «fabrique des territoires», etc. Les préoccupations et affirmations de démocratie technique se sont modifiées.…”