Aspects épidémiologiques et lésionnels des complications du traitement traditionnel des fractures de membres à Parakou (Bénin)

Mensah, Elsie; Tidjani, Iréti Fiacre; Chigblo, Pascal; Lawson, Éric; Ndeffo, K.; Akue, Aristote Hans-Moevi

doi:10.1016/j.rcot.2017.01.018

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“…Several authors have shown that the traditional management of closed fractures occupies a preponderant place in our context. 18,19 In this study, 31.8% were ASA1, and 69.2% ASA 2 and 3. This made it possible to perform surgical procedures in more than 85% of the cases.…”

Section: Discussionmentioning

confidence: 46%

Fractures of the proximal femur in the elderly in a sub-Saharan country

et al. 2020

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Background: The aim of this study was to describe the epidemiological, radiographic and therapeutic profile of the fractures of the proximal femur in the elderly in a sub-Saharan country.Methods: A retrospective longitudinal study was carried out at the orthopedic trauma department of Idrissa Pouye Hospital in Senegal. Sixty-six patients recruited were aged at least 90 years; and treated for proximal femur fracture between 2008 and 2017.Results: The median age of the patients was 91 years (90-107). Females represented 54.5%. The fracture was located in the right 65.2%. Femoral neck fractures were 53% predominant with 94.3% type IV according to Garden’s classification. Concerning the 31 patients with a pertrochanteric fractures, 61.3% were stable and 38.7% unstable. The time taken for seeking hospital care was an average of 5.8±9.7 days. All patients had a preoperative anesthesic score less than 4 according to the American society of anesthesiologists (ASA). The therapeutic indication was functional in 15.1% of cases, surgical by internal fixation in 39.2% and by arthroplasty in 45.7% of cases. Pertrochanteric fractures were managed by a dynamic hip screw (DHS) in 68.2% and by gamma nail in 18.2%. Femoral neck fractures were managed by Moore's arthroplasty in 93.3% and by bipolar hip prothesis (BHP) in 6.7%.Conclusions: Fractures of the proximal femur represent a growing problem in sub-Saharan Africa. For patients above 90 years, the management remains essentially surgical by internal fixation in pertrochanteric fractures or by arthroplasty in cervical fractures.

show abstract

Section: Discussionmentioning

confidence: 46%

Fractures of the proximal femur in the elderly in a sub-Saharan country

et al. 2020

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“…Le niveau d’étude n’a pas semblé être un facteur déterminant, mais les couches sociales censées être les plus vulnérables (élèves/étudiants et paysans) et d’origine rurale sont les plus retrouvées. Au Bénin, Mensah et al [ 8 ] ont plutôt observé une prédominance de sujets de niveau primaire (47,7 %).…”

Section: Discussionunclassified

Complications des traitements traditionnels des traumatismes des membres au CHU Le Bon Samaritain de Walia (N’Djamena, Tchad)

Adendjingue

Mouassede²,

Madjirebaye³

et al. 2022

Mtsi

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Résumé Introduction Le traitement traditionnel des traumatismes des membres par des tradipraticiens est omniprésent dans les sociétés africaines au sud du Sahara. Ces pratiques sont source de nombreuses complications. Cette étude se propose de préciser le profil de ces complications et d’identifier les facteurs favorisant le recours à ces tradipraticiens. Matériel et méthodes Étude descriptive et analytique sur 12 mois, du 1er février 2018 au 31 janvier 2019, concernant tous les patients ayant consulté dans le service de chirurgie du Centre hospitalier universitaire Le Bon Samaritain de N’Djamena (CHUBS) pour une complication de fracture ou de luxation au niveau d’un membre qui avait été prise en charge par un tradipraticien. Le recueil des données a été fait à l’aide d’un questionnaire préétabli avec un recul moyen de 14 mois. Résultats Sur 144 patients atteints de traumatismes des membres, 47 souffraient au moins d’une complication de fracture ou de luxation suite à un traitement traditionnel, soit 33 % des cas. Parmi eux, 32 ont été retenus pour l’étude. L’âge moyen était de 23 ± 3 ans (extrêmes de 10-61) et le sex-ratio de 2,6 en faveur des hommes. La provenance était majoritairement rurale. Les élèves/étudiants et les cultivateurs/éleveurs étaient les plus représentés. Les accidents de la circulation routière étaient les plus rencontrés (n = 20). L’influence de l’entourage (n = 14) a représenté le premier facteur conduisant au choix d’un traitement traditionnel. L’attelle en bois n’immobilisant pas les articulations proximales de la fracture, associée au bandage ischémiant à l’origine des gangrènes, a constitué le premier mode de contention (n = 15). Le délai moyen entre le traumatisme et le début du traitement traditionnel était de 8,5 heures. Le délai moyen entre le traitement traditionnel et la survenue des complications était de 106 jours (extrêmes de 1-302). L’œdème du membre, le cal vicieux, la gangrène et la pseudarthrose ont représenté les complications les plus fréquentes. La lésion initiale a été une fracture fermée dans la plupart des cas (n = 22) avec une prédominance des membres inférieurs (n = 22). La prise en charge hospitalière a été chirurgicale (n = 19) ou orthopédique (n = 13). L’évolution thérapeutique a été bonne, assez bonne ou mauvaise, respectivement dans 24, 2 et 6 cas. Conclusion Les complications des traitements traditionnels des lésions traumatiques des membres sont graves. Une formation des tradipraticiens sur la connaissance des notions élémentaires d’immobilisation et la reconnaissance des signes de gravité, leur collaboration avec les structures de santé ainsi qu’une gratuité des soins dans les services hospitaliers permettraient de réduire ce phénomène. Les médias et réseaux sociaux devraient permettre de toucher un large public.

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“…Une étude épidémiologique et lésionnelle des complications du traitement traditionnel des fractures de membres menée par Mensah E et al en 2017, au Bénin a observé que 47,7 % des patients avaient le niveau scolaire du primaire [8]. A Madagascar, le taux de scolarisation du primaire était de 96,2 % en 2010, avec taux l'alphabétisation de 71,4 % pour les adultes de 15 ans et plus [9].…”

Section: Discussionunclassified

“…Le coût exorbitant de la prise en charge chirurgicale des fractures de membres est une barrière à l'accès aux soins, pouvant expliquer la fréquence de SCAM dans notre étude. Le traitement traditionnel des fractures de membres est fréquent en Afrique [8]. En dehors d'une fracture simple et sans déplacement, la prise en charge doit être chirurgicale et la récupération fonctionnelle doit être une préoccupation constante du chirurgien Orthopédiste.…”

Section: Discussionunclassified