2018
DOI: 10.3917/anso.182.0393
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Après la séparation, avec qui les enfants devraient-ils vivre ? Une analyse de l’opinion québécoise

Abstract: La garde partagée – ou alternée – représente un idéal de coparentalité égalitaire sans toutefois être adoptée par la majorité de parents séparés. Face à ce paradoxe apparent, cet article a pour objectif de mieux comprendre l’opinion de la population à propos de la garde des enfants. Pour ce faire, un sondage a été réalisé auprès d’un échantillon composé de 1 202 Québécois et Québécoises âgés de 18 ans et plus. Les données recueillies révèlent que la garde partagée représente, globalement, le mode de garde jugé… Show more

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“…De plus en plus, tant les pères que les mères demeurent impliqués dans la vie de leurs enfants après la séparation, comme en témoignent une augmentation substantielle de la garde partagée et de la garde principale au père depuis les années 1990 (Biland & Schütz, 2013; Duchesne, 2002) et une diminution importante, depuis les années 1980, de la perte du contact entre les pères séparés et leurs enfants (Amato, Meyers, & Emery, 2009; Cyr, Di Stefano, Lavoie & Chagnon, 2012). Il y a actuellement un consensus sur les plans scientifique (Amato & Gilbreth, 1999; Laumann-Billings & Emery, 2000), juridique (par ex., le principe de maximisation des contacts présent à l’article 16(10) de la Loi sur le divorce au Canada) et dans l’opinion générale de la population (Godbout, Saint-Jacques, & Ivers, 2018) selon lequel l’enfant bénéficie généralement de contacts soutenus, voire symétriques, avec ses deux parents à la suite de la séparation. De ce fait, le modèle de fonctionnement postséparation jugé idéal implique que le couple parental persiste au-delà de la rupture du couple conjugal (Côté & Gaborean, 2015) et coordonne ses efforts pour prendre soin des enfants (Feinberg, 2003).…”
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“…De plus en plus, tant les pères que les mères demeurent impliqués dans la vie de leurs enfants après la séparation, comme en témoignent une augmentation substantielle de la garde partagée et de la garde principale au père depuis les années 1990 (Biland & Schütz, 2013; Duchesne, 2002) et une diminution importante, depuis les années 1980, de la perte du contact entre les pères séparés et leurs enfants (Amato, Meyers, & Emery, 2009; Cyr, Di Stefano, Lavoie & Chagnon, 2012). Il y a actuellement un consensus sur les plans scientifique (Amato & Gilbreth, 1999; Laumann-Billings & Emery, 2000), juridique (par ex., le principe de maximisation des contacts présent à l’article 16(10) de la Loi sur le divorce au Canada) et dans l’opinion générale de la population (Godbout, Saint-Jacques, & Ivers, 2018) selon lequel l’enfant bénéficie généralement de contacts soutenus, voire symétriques, avec ses deux parents à la suite de la séparation. De ce fait, le modèle de fonctionnement postséparation jugé idéal implique que le couple parental persiste au-delà de la rupture du couple conjugal (Côté & Gaborean, 2015) et coordonne ses efforts pour prendre soin des enfants (Feinberg, 2003).…”
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