Anna Lowenhaupt Tsing, Le Champignon de la fin du monde : sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme , Paris, La Découverte, 2017, 415 p.

Vassor, Mathilde; Verquere, Laura

doi:10.3917/comla1.205.0171

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“…Il ne s'agit pas de remettre en cause les cadrages institutionnels et les pratiques professionnelles liées au développement mais d'ouvrir un espace de réflexion théorique et d'y adjoindre des pratiques de professionnalisation liées à des compétences disciplinaires. Ainsi dans la formation, l'approche par les politiques publiques de développement n'est pas appréhendée en soi mais traitée à partir de leur mise en oeuvre (Lascoumes, Le Gales, 2007), c'est-à-dire en sortant des oppositions entre logiques top down ou bottom-up. Elle vise à la compréhension de leurs « logiques d'enchevêtrement sociales » (Olivier de Sardan, 2001), en s'attachant à l'étude des milieux et des lieux dans lesquels ces logiques prennent place (Maurines, 2019).…”

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Le master SADL « Socio-Anthropologies Appliquées au Développement Local »

Maurines¹

2022

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Béatrice MaurinesTitre : Le master Socio-Anthropologies Appliquées au Développement Local, un analyseur des mutations sociétales depuis 30 ans Introduction :Le master socio-anthropologies appliquées au développement local (SADL) a une histoire de plus de 30 ans : d'abord nommé DESS de sociologie appliquée au développement local, il a été et demeure la seule formation au niveau national en sociologie, puis socio-anthropologie qui articule recherche disciplinaire et développement local dans une acceptation généraliste. La formation a été créée puis développée par des enseignant.es chercheur.es en sociologie porteurs de son projet et de ses transformations. Elle a été inaugurée en 1984 par G. Vincent, professeur des universités en sociologie avec Jacques Bonniel, maître de conférences comme responsable de formation ; lui a succédé en 1997 Gilles Herreros, alors maître de conférences qui en a pris le relais ; la formation a ensuite été confiée à Beatrice Maurines, maîtresse de conférence qui anime la formation initiale depuis 2002. En 2017-18 la formation M1 et M2 a été dirigée par Loic Bonneval, maître de conférence, depuis 2019, il est responsable du M1 dans parcours SADL. Parallèlement une formation SADL en cours d'emploi a été initiée par G. Herreros, responsabilité ensuite dévolue à Mohammed Seffahi (2006), Bruno Milly (2008 à 2015 et enfin à Sophie Denave (2016-2019). La formation s'est créée en lien avec les politiques de décentralisation des années 1980 autour de l'émergence du développement local comme nouvel espace de réflexion et de professionnalisation. Puis elle s'est transformée, tant au gré des politiques publiques institutionnelles territoriales que des nouveaux objets ou questionnements sociétaux. Elle s'est associée au fil du temps à des réseaux socio-professionnels économiques et à des chercheur.es estimé.es en capacité d'accompagner ces mutations sociétales. La formation a aussi profondément évolué en fonction des transformations de l'université : d'un DESS orienté vers la professionnalisation aux métiers du développement local à un master où la professionnalisation se réalise en ouvrant à des perspectives de recherche fondamentale et collaborative en fort lien avec des laboratoires de recherche -ici le Centre Max Weber (UMR 5283) -laboratoire de sociologie de Lyon et de Saint-Etiennemais aussi avec l'INRAE ou l'IRD. Un réseau de partenaires, créé au fil des années, et maintenu par les ancien.nes étudiante.s, favorise une emprise importante de la formation au plan régional avec des structures tête de réseaux associatifs, des collectivités locales, des partenaires favorisant l'interface entre sciences et sociétés : ainsi la Boutique des Sciences de l'Université de Lyon, l'Agence d'urbanisme, la métropole, des acteurs de l'éducation populaire, de l'économie sociale et solidaire. Ce réseau qui est tour à tour pourvoyeur de stages, d'emplois, mais souvent aussi intervenant ponctuel ou permanent dans la formation, lui permet une adaptabilité et une mise en résonnance avec les questions que les acteurs ...

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Anna Lowenhaupt Tsing, Le Champignon de la fin du monde : sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme , Paris, La Découverte, 2017, 415 p.

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