A flower from the early Cenomanian of northeastern Maryland, Cecilanthus polymerus gen. et sp. nov., is described using SEM and synchrotron X-ray microtomography. The flower has >20 strap-shaped tepals, ca. 50 spatulate stamens with embedded adaxial pollen sacs and possibly H-valvate dehiscence, and ca. 100 more-or-less plicate carpels. Floral phyllotaxis is whorled, with >10 parts per whorl, but slightly irregular. Pollen and ovules are not preserved, but locule shape suggests that the carpels are uniovulate. Similar characters occur in extant Magnoliales and the basal ANITA grade, but never in combination. In an attempt to resolve these ambiguities, we performed morphological phylogenetic analyses, with the arrangement of extant taxa constrained to trees based primarily on molecular data. With anther dehiscence and ovule number treated as unknown, Cecilanthus has several most-parsimonious positions: nested in Nymphaeales, nested in Magnoliales, sister to Laurales, and sister to Chloranthaceae. However, scoring anther dehiscence as H-valvate and ovule number as = 1, increases support for a position in Magnoliales. Cecilanthus demonstrates that the early radiation of angiosperms produced floral morphotypes unlike those in any surviving taxa, and it illustrates the value of characters such as pollen morphology and seed anatomy for phylogenetic placement of floral mesofossils.Key words: Cretaceous, angiosperm, paleobotany, fossil flowers, phylogeny, Potomac Group.
Résumé :Une fleur provenant du Cénomanien inférieur du nord-est du Maryland, Cecilanthus polymerus gen. et sp. nov., est décrite à partir de données de MEB et microtomographie à rayonnement X synchrotron. La fleur porte >20 tépales allongés, env. 50 étamines spatulées à sacs polliniques adaxiaux enfoncés, peut-être à déhiscence valvaire en H, et env. 100 carpelles plus ou moins pliqués. La phyllotaxie florale est verticillée, avec >10 pièces par verticille, mais légèrement irrégulière. Le pollen et les ovules ne sont pas conservés, mais la forme de la loge suggère un carpelle uniovulé. Des caractères similaires se trouvent chez quelques Magnoliales actuelles et dans le grade basal ANITA, mais jamais combinés. Dans le but de résoudre ces ambiguïtés, nous avons conduit des analyses phylogénétiques morphologiques en contraignant les relations entre les taxons actuels à partir d'arbres basés principalement sur des données moléculaires. Lorsque la déhiscence des anthères et le nombre d'ovules sont codés comme inconnus, Cecilanthus a plusieurs positions les plus parcimonieuses : au sein des Nymphaeales, au sein des Magnoliales, comme groupe-frère des Laurales et comme groupe-frère des Chloranthaceae. Cependant, si l'on suppose une déhiscence valvaire des anthères et un nombre d'ovules égal à un, le soutien d'une position au sein des Magnoliales augmente. Cecilanthus démontre que la radiation initiale des Angiospermes a produit des morphotypes floraux différents de tous ceux des taxons survivants, et illustre l'utilité de caractères tels que la morpho...