Analogies of Violence in Rabbinic Literature

Culture du viol et poil castrateur : Tamar, fille de David, dans le traité Sanhédrin 21a du Talmud de Babylone

“…aussi Ahuvia, 2018 : 64). Paradoxalement, une femme peut ainsi être considérée comme étant à la fois une créature entièrement dépourvue de capacité d’agir – de par sa nature – et une tentatrice coupable 26 , y compris lorsqu’elle est victime de viol (Rosen-Zvi, 2011 : 117; Ahuvia, 2018 : 65). Elle se voit rattrapée par une responsabilité qu’on ne lui reconnait pourtant pas !…”

“…L’attention porte plutôt sur le corps dangereux de Tamar. On se trouve plongé ici dans ce qu’Ahuvia a nommé le « fantasme rabbinique » autour du viol, enraciné dans une perspective clairement andro et rabbinocentrique où le désir/plaisir hétérosexuel masculin constitue la seule mesure de l’événement sexuel (Ahuvia, 2018 : 64). Les rabbins ne voient pas la résistance de la jeune fille à l’agression, mais seulement sa violence.…”