Allozyme polymorphism in populations ofCeratitis capitatafrom Algeria, the northwestern Mediterranean coast and Reunion Island

Abstract

Introduction. In Algeria, the Mediterranean fruit fly Ceratitis capitata Wiedmann constitutes the main obstacle to production and exportation of many fruits. In studies of the genetic structure differences of medfly populations, certain authors, using molecular markers, observed the existence of different patterns among the pest Mediterranean populations. A clear understanding of the source and migration of the Mediterranean fruit fly would be useful for undertaking a successful eradication or control program. For this reason, preliminary work sought to compare the genetic structure of Algerian populations of C. capitata with that of other populations situated either in the western Indian ocean or on the northwestern Mediterranean coast. Materials and methods. The study of enzyme polymorphism allowed the comparison of the genetic structure of four Algerian populations of Ceratitis capitata with one from Reunion Island and five other populations collected from the northwestern Mediterranean coast (France and Spain). Enzyme analyses were performed on ground pest adults electrophoresed on a starch gel. Fifteen loci were analyzed for each population. Results and discussion. In spite of a wide geographic distribution of the analyzed populations (from a latitude of 24°to 44°N), no gradient of allelic frequencies was observed for any of the polymorphic loci. A higher genetic variability was observed in the population of Reunion Island than in the populations of Algeria or the northwestern Mediterranean coast. No genetic differentiation was observed among the populations of southern Algeria (Djanet and Ghardaïa) and northern Algeria (Boufarik and Oran). Algeria / France / Spain / Reunion / Ceratitis capitata / fruit damaging insects / enzyme polymorphism Polymorphisme enzymatique de populations de Ceratitis capitata originaires d'Algérie, du littoral nord-ouest méditerranéen et de l'île de la Réunion. Résumé-Introduction. En Algérie, la mouche méditerranéenne des fruits, Ceratitis capitata, est le principal obstacle à la production et l'exportation de fruits. En étudiant les différences de structures génétiques entre populations de mouches des fruits à partir de marqueurs moléculaires, certains auteurs ont observé l'existence de comportements différents parmi les populations méditerranéennes du ravageur. Une bonne compréhension de l'origine et de la migration de l'insecte serait utile pour entreprendre son éradication ou adopter des mesures de contrôle. Pour cette raison, des travaux préliminaires ont cherché à comparer la structure génétique de populations algériennes de C. capitata avec celle d'autres populations localisées ou dans l'ouest de l'océan Indien, ou sur le littoral nord-ouest de la Méditerranée. Matériel et méthodes. L'étude du polymorphisme enzymatique de C. capitata a permis de comparer la structure génétique de quatre populations d'Algérie avec celle de l'île de la Réunion et cinq autres populations prélevées sur la côte nord-ouest de la Méditerranée (France et Espagne). Des analyses d'enzymes ont été ef...

Effect of climate change on the spatio-temporal distribution of the Mediterranean fruit fly Ceratitis capitata Wiedemann (1824) in Algeria

“…In Algeria, this fly was reported for the first time in 1858 (Balachowsky and Mesnil 1935) and is a major problem for the production and export of fruit (Oukil et al 2002). In northern Algeria, the presence of C. capitata has been confirmed in all the coastal provinces, in particular, in Algiers (Oukil et al 2002), Blida (Dridi 1990;Oukil et al 2002), Tizi Ouzou (Sadoud Ali-Ahmed et al 2011Bachi and Sadoud Ali-Ahmed 2017), Jijel (INPV 2019), Annaba (Boudjelida and Soltani 2011), Oran (Oukil et al 2002) andTlemcen (Settaoui et al 2017). In southern Algeria (Sahara), Oukil et al (2002) report collecting specimens of this fly from apricots and oranges grown in the oases Djanet and Ghardaia.…”

Emergence de Ceratitis capitata (Diptera: Tephritidae) sur culture protégée de piment (Solanaceae) en zone subsaharienne (Algérie)

“…Les d egâts caus es par Ceratitis capitata Wiedemann, 1824 (Diptera: Tephritidae) sont provoqu es par les piqûres de ponte des femelles puis par la nutrition des larves, entrainant la pourriture des fruits et le d eveloppement de moisissures (Cayol et al, 1994). Compte tenu de ces d egâts, ce ravageur constitue un obstacle a la production de nombreux fruits en Alg erie et a leur exportation (Oukil et al, 2002). Dans ce cadre, une etude economique a estim e la perte annuelle caus ee par cette mouche a 132 millions de dollars am ericains pour la r egion du Moyen Orient (Enkerlin et Mumford, 1997).…”

Efficacite D’un Appât Proteinique Alimentaire «Great Fruit Fly Bait (GFFB)» Dans la Lutte Contre Les Mouches des Fruits en Culture de Manguier

“…Les mouches des fruits (Tephritidae) avec plus de 250 espèces économiquement nuisibles (White et Elson-Harris, 1992), constituent un des problèmes entomologiques majeurs des mangues en Afrique de l'Ouest et dans le monde (Mwatawala et al, 2004 ;Rey et al, 2004 ;Vayssières et al, 2004Vayssières et al, et 2005Anonymes, 2006). Elles s'attaquent à plus de 50 espèces fruitières dont les agrumes et les baies (Oukil et al, 2002 ;Vasquez et al, 2002). Les mouches piquent essentiellement les fruits en pré-maturité ou en maturité (Quilici et al, 2005).…”

“…vergers montrent que le niveau d'infestation des mangues a été faible dans les vergers traités aux GFFB (0,45 pupe par fruit et par poids pour la dose 1 Litre/ha et 0,04 pupe par fruit et par poids pour la dose de 1,5 Litre/ha) et GF120 (0,36 pupe par fruit et par poids). Par contre dans les parcelles non traitées, les niveaux d'infestations ont été élevés (12,47 pupes par fruit et par poids). En outre, les pourcentages de protection ont été respectivement de 81,78% ; 98,38% et 85,42% respectivement pour GFFB à la dose de 1 L/ha, 1,5 L/ha et GF120.…”