Gallocanta lagoon, NE Spain, is one of the main stopover and wintering areas of Common Cranes (Grus grus) migrating through Western Europe. We investigated how the water level of the lagoon where cranes roost, precipitation, and air temperature might have influenced the species' migration and wintering patterns in this area between 1973 and 2018. Over the study period, the mean annual air temperature increased at 0.3 °C per decade. Simultaneously, cranes advanced the spring peak migration date at a rate of 0.37 days/year. Water level and rainfall during spring were also positively correlated with the date of spring migration peak. Because cranes need shallow water to roost, and must drink water from streams because the lagoon is saline, these correlations suggest that low water levels at roosting sites and drinking water shortage may have further accelerated the onset of northward spring migration. The water level was also positively correlated with peak crane numbers in autumn, suggesting that the roosting capacity of the lagoon may limit numbers of cranes that can stopover in the area. We conclude that global warming, variations in the water level of the lagoon, and precipitation during spring have determined changes in the use of Gallocanta as a staging and wintering area by Common Cranes during the last decades. Because climatic models predict further decreases in rainfall and higher temperatures in the area, further advances in the migration phenology of cranes should be expected, which might also have implications for the conservation and management of the species and the study area. Modification de la phénologie de migration des grues associé aux changements climatiques dans le sud-ouest de l'Europe RÉSUMÉ. La lagune Gallocanta, dans le nord-est de l'Espagne, est l'une des principales haltes et aires d'hivernage de la Grue cendrée (Grus grus) qui migre dans l'ouest de l'Europe. Nous avons examiné de quelle façon le niveau d'eau de la lagune où les grues dorment, les précipitations et la température de l'air ont pu influer sur les tendances de migration et d'hivernage de l'espèce dans ce secteur entre 1973 et 2018. Au cours de cette période, la température moyenne annuelle de l'air a augmenté de 0,3 °C par décennie. Simultanément, les grues ont devancé la date de leur pic migratoire printanier au taux de 0.37 jour/année. Le niveau d'eau et les précipitations au printemps ont aussi été positivement corrélés avec la date du pic migratoire printanier. Parce que les grues ont besoin d'eau peu profonde pour y dormir et qu'elles doivent boire de l'eau à partir de ruisseaux étant donné que la lagune est salée, ces corrélations indiquent que de faibles niveaux d'eau aux dortoirs et un manque d'eau potable ont peut-être accéléré encore plus l'initiation de la migration printanière vers le nord. Le niveau d'eau était aussi corrélé positivement avec le nombre maximum de grues en automne, laissant entrevoir que la capacité de rassemblement à la lagune limite sans doute le nombre de grues qui peut s'arrêter dans le sect...