La contractualisation du départ en formation, le développement de la fraude et le recours croissant à la notion de certification semblent montrer un déplacement progressif de la figure du « formé travail-leur » vers le « formé consommateur de formation », et s’accompagnent du renforcement des outils juridiques du droit de la consommation plus que du droit du travail. Face à ces évolutions, le droit de la formation est-il toujours lié à celui de l’activité professionnelle ou la formation ne devient-elle pas juridiquement un objet de consommation ?