“…Le 8 janvier 1772, soit trente-cinq ans et cinq mois plus tard, le diacre Isḥāq Amīršāh, maintenant au crépuscule de sa vie, termina de recopier de sa propre main en karšūnī le lectionnaire de 1736 dans un manuscrit de 443 pages, y rajoutant au début plus de 90 pages d'autres lectures 18 DIYR 339, une copie des Évangiles selon la version Peshitta précédée par les Canons d'Eusèbe de Césarée. Sur la collection de cette église voir Kessel 2015et Kessel & Bernabò 2016 Sur lequel voir Barsaum 1938, p. 142-143 et Samir 1982 Fut achevé ce livre béni, soit le livre [des lectures] de la Torah, des Épîtres et des Actes des Apôtres propres au Grand Carême, par la main du plus et vil et méprisable des serviteurs, qui ne mérite même pas que son nom soit mentionné dans les livres sacrés, de nom diacre Isḥāq fils de feu Fatḥallāh. Prière que chaque frère qui tombe sur ces lettres blâmables demande la miséricorde pour ma faiblesse et pour l'âme de mes parents et l'âme de mon maître le chorévèque Isḥāq et l'âme du prêtre Rūḥīǧān et l'âme de mes parents.…”