“…L'ensemble des autres modulateurs 2-D à adressage optique peut être classé en trois catégories : les monocristaux, développés surtout dans les années 70 en recherchant une modulation linéaire de dynamique aussi grande que possible ; les dispositifs utilisant une matrice discrète d'amplificateurs électroniques, qui constituent la nouvelle génération actuellement développée pour le traitement non linéaire (logique à seuil) ; enfin, les dispositifs utilisant la bistabilité pour réaliser des matrices d'opérateurs logiques. [31] ; gamma-Ruticon (photoconducteur-miroir élastomère), dont la résolution atteignait pourtant 80 lp/mm à 50 % de modulation, mais avec une fonction de transfert passe-bande non plate [32] ; photodichroïques (alcalo-halogènes type KCI ou NaF), de très haute résolution, mais pour lesquels les problèmes de vieillissement, non-uniformité et faible sensibilité n'ont pas été surmontés [33]. Ne sont également plus développés sous leur forme initiale les nombreux sandwiches photoconducteur-PLZT [34], qui ont cependant permis de maîtriser les divers processus de modulation des céramiques ferroélectriques : FERPIC de Bell Labs (biréfringence) ; CERAMPIC (modulation de diffusion lumineuse) et FERICON (déformation de surface) chez Sandia ; FEWSIC (transition de phase AFE-FE) expérimenté au Japon.…”