“…En 1943, Paraense, au Brésil, qui raconte très bien comment, en allant contre l'observation de Schaudinn, il avait l'impression de commettre un sacrilège [49], et Reichnow et Mudrow en Allemagne, firent état de l'existence d'une schizogonie primaire exoérythrocytaire dans les macrophages de l'espace cellulaire sous-cutané, au point d'injection des sporozoïtes et à distance, respectivement chez P. gallinaceum et P. relictum, observations confirmées l'année suivante par Huff et Coulston à partir de travaux faits pendant la guerre [31,48,54]. Mais il fallut attendre encore trois ans pour que Garnham, en rapportant la présence d'un cycle exoérythrocy-taire chez Hepatocystis kochi, un hématozoaire des cercopithèques et des cynocéphales très proches des plasmodiums confirme pour la première fois de manière indiscutable l'idée de plus en plus répandue qu'il existait bien, comme chez les oiseaux, un cycle exoérythrocytaire chez les primates [21,22].…”