Background: Postoperative pain management (POPM) appeared to be weak in Rwanda. Aims: The aim of this study was to compare POPM measures in a teaching hospital between 2013 and 2017. Methods: A two-phase observational study in 2013 and 2017. was conducted. Participants were recruited prior to major surgery and followed for two postoperative days. A numerical rating scale (0-10) was administered to all participants in both years, and the International Pain Outcomes questionnaire was administered in 2017. Recruitment, consent, and data collection were performed in participants' preferred language. Results: One hundred adult participants undergoing major general, gynecologic, orthopedic, or urologic surgery were recruited in 2013 and 83 were recruited in 2017. Fourteen percent of participants in 2013 and 46% in 2017 scored their worst pain as severe (>6; P < 0.001). This was despite improved preoperative recognition of patients at high risk for severe postoperative pain (those with chronic pain or preoperative pain); 27% and 0% of these patients were not documented in 2013 and 2017, respectively (P = 0.006). Other measures of improved planning included "any preoperative discussion of POPM" (P < 0.001) and "discussion of POPM options" (P = 0.002). Preemptive analgesia use increased (3% of participants in 2013 and 54% in 2017; P < 0.001). Incidence of participants having no postoperative analgesic at all decreased from 25% in 2013 to 5% in 2017 (P < 0.001). Conclusions: Though severe postoperative pain incidence did not improve from 2013 to 2017, POPM improved by a number of measures. These changes may be attributed to pain research conducted there having raised awareness.
RÉSUMÉContexte : La prise en charge de la douleur postopératoire (POPM) semblait faible au Rwanda. Objectifs : Comparer les mesures de prise en charge de la douleur postopératoire dans un hôpital d'enseignement entre 2013 et 2017. Méthodes : Étude observationnelle en deux phases réalisée en 2013 et 2017; les participants ont été recrutés avant de subir une chirurgie majeure et ont été suivis pendant deux jours après l'opération. Une échelle de notation numérique (0 à 10) a été administrée à tous les participants les deux années, tandis que le questionnaire International Pain Outcomes a été administré en 2017. Le recrutement, le consentement et toutes les collectes de données se sont déroulés dans la langue préférée par les participants. Résultats : Cent participants adultes ayant subi une chirurgie générale, gynécologique, orthopédique ou urologique majeure ont été recrutés en 2013; 83 en 2017. Quatorze pour cent des participants ont qualifié leur pire douleur de sévère (> 6) en 2013, et 46 % en 2017 (p = 0,001). Cela est survenu malgré l'amélioration de la reconnaissance préopératoire des patients à haut risque de douleur postopératoire sévère (ceux atteints de douleur chronique ou de douleur préopératoire); 27 % de ces patients n'ont pas été documentés en 2013 ; 0 % en 2017, p < 0,006. Parmi les autres mesures de planification améliorée, mentionno...