L’interruption volontaire de grossesse : recommandations pour la pratique clinique — Texte des recommandations (texte court)

COVID-19 impact in abortions’ practice, a regional French evaluation

“…To facilitate it, the creation of emergency abortion care windows may make sense. Ultrasound dating is not compulsory and in the lack of a suspected borderline pregnancy period, clinical disorder or symptoms suggesting an ectopic pregnancy, its realization should not delay access to abortion [ [9] , [10] , [11] , [12] ]. During the COVID-19 epidemic, England, Wales and Scotland promoted the avoidance of the use of ultrasound to determine gestational age [ 2 ].…”

Prescriptions contraceptives après interruptions volontaires de grossesses à répétition

“…La seconde hypothèse porte sur le discours des praticiens concernés, qui délivreraient à ces femmes une information peu probante sur le choix contraceptif, en particulier sur les bénéfices supérieurs des méthodes LARC [8][9]13,17]. Or, les données actuelles confirment que ces méthodes sûres et efficaces permettent de diminuer de façon significative le risque de GNP et le nombre d'avortements répétés par rapport aux autres méthodes efficaces telles que les contraceptifs oraux [8][9][13][14][26][27][28][29]. Elles permettent notamment de s'amender des contraintes d'observance quotidiennes ou coïtales inhérentes aux autres méthodes disponibles et d'éviter les risques corrélés à l'utilisation des oestrogènes tout en assurant un retour à la fertilité à l'arrêt du traitement [9,[13][14]17].…”

“…Le pourcentage important de méthodes LARC prescrites en post abortum (37,78% seule, 12,9% combinée) suppose que les médecins et les patientes concernés ont conscience de l'efficacité plus importante des méthodes LARC à prévenir la survenue d'une GNP ainsi que le nombre d'avortements répétés par rapport aux autres méthodes efficaces telles que les contraceptifs oraux [8,[13][14][19][20][26][27][28]30]. Ce résultat est d'ailleurs supérieur à celui retrouvé dans l'étude de Moreau et al où il était de 23,8% au sein de toutes les femmes ayant recours à l'IVG [11].…”

“…La prescription d'une méthode LARC combinée à une autre méthode (pilule le plus souvent) dont une majorité de DIU (89,3%) atteste un engagement de la part de certains professionnels à maintenir une contraception efficace dans les conditions où la pose immédiate de la méthode LARC n'est pas réalisable comme c'est le cas pour les DIU lors des IVG médicamenteuses [14,27,30]. Mais si l'on considère conjointement cette proportion avec les 40,7% de méthodes LARC prescrites et posées lors de l'lVG, on peut supposer que ce taux est encore insuffisant.…”

“…Le retour à la fertilité étant immédiat après une IVG, le risque de survenue d'une GNP chez ces patientes sans contraception efficace est plus que présent [13][14]27,30].…”