The frequency and relative importance of hybridization in plants has been an area of intense debate. Although this evolutionary phenomenon has received considerable attention from plant biologists, there are no well-supported cases of reticulate evolution involving parasitic plants, to date. Recent molecular phylogenetic analyses revealed that the subgenus Grammica, the largest and most diverse group of the stem-parasitic genus Cuscuta (dodder), consists of 15 major clades. We describe here five cases of strongly supported discordance between phylogenies derived from plastid and nuclear data, and interpret them as results of five independent hybridization events. Three of these cases could represent relatively recent reticulations, as each of them involves more closely related species, always confined within the same major clade as their putative parental species, and are currently sympatric or parapatric with them. The two remaining cases involve species whose potential progenitors are derived from different major groups of Grammica, and which are allopatric in their present distribution. A series of statistical tests was conducted to assess and further explore the significance of this phylogenetic incongruence. Alternative explanations for discordant gene topologies are explored. Cuscuta liliputana sp. nov., a new Mexican species of hybrid origin is described.Résumé : La fréquence et l'importance relative de l'hybridation chez les plantes soulèvent d'intenses débats. Bien que ce phénomène évolutif ait reçu beaucoup d'attention de la part des phytobiologistes, à ce jour, on ne connaît pas de cas bien établi d'évolution réticulée impliquant des plantes parasites. Des analyses phylogénétiques récentes révèlent que le sousgenre Grammica, le groupe le plus important et le plus diversifié du parasite caulinaire Cuscuta (cuscute), comporte 15 clades principaux. Les auteurs décrivent cinq cas de discordance bien établis entre les phylogénies dérivées de données plastidiques et nucléiques; ils les interprètent comme les résultats de cinq évènements d'hybridation indépendants. Trois de ces cas pourraient représenter des réticulations relativement récentes, puisque chacun d'eux implique des espèces plus étroitement apparentées, toujours confinées au même clade principal que leurs parents, et présentement sympatriques ou parapatriques avec eux. Les deux autres cas impliquent des espèces dont les progéniteurs potentiels dérivent de groupes majeurs distincts du Grammica, et qui sont actuellement allopatriques. Les auteurs ont conduit une série de tests statistiques pour évaluer et explorer la signification de cette inadéquation phylogénétique. Ils explorent des explications alternatives à ces discordances dans la distribution topologique des gènes. Ils décrivent le Cuscuta liliputana sp. nov., une nouvelle espèce mexicaine d'origine hybride.