2013
DOI: 10.1590/s0103-73072013000100003
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As representações quanto ao lugar dos saberes na educação histórica, manifestadas durante o debate em torno do novo currículo de História no Quebec (2006-2010)

Abstract: RésuméCet article analyse le discours de différents intervenants lors du débat concernant le nouveau programme d'histoire nationale au Québec de 2006 à 2010. Deux positions opposées quant à la place du savoir historique et sa construction sont identifiées : l'une vise le développement d'habiletés intellectuelles associées à la pensée historique; l'autre met l'accent sur la transmission et la mémorisation d'une trame narrative fixe. Mots-cléshistoire ; programme ; savoir ; citoyenneté ; compétence.

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“…Depuis que l'obligation scolaire existe, la mémoire formatée par l'enseignement de l'histoire crée de la demande pour l'histoire savante qu'elle transpose (Garcia et Leduc, 2003), justifie les dispositifs et rapports sociaux que soutient l'élite locale (Citron, 1984) et joue un rôle central « dans la constitution de l'identité nationale » (Joutard, 1995, p. 45), en France, mais aussi ailleurs : en Australie (Clark, 2006), au Canada (Boutonnet, Cardin et Éthier, 2013 ;Clark, 2011), aux États-Unis (Nash, Crabtree et Dunn, 2000), etc. Or, en tous ces endroits, l'école n'exerce pas un « monopole d'accès à l'histoire » (Joutard, 1995, p. 54) : l'histoire profane (le cinéma, la télévision ou les sites et lieux historiques, par exemple) lui oppose une solide concurrence (Briand, 2010 ;Ferro, 1993 ;Marcus et Stoddard, 2007 ;Rosenstone, 1995 ;Seixas, 1993), quoiqu'elle diffuse aussi la « version de l'équipe gagnante », pour reprendre les mots de Laville (1984).…”
Section: Contexte Théorique Et Pratiqueunclassified
“…Depuis que l'obligation scolaire existe, la mémoire formatée par l'enseignement de l'histoire crée de la demande pour l'histoire savante qu'elle transpose (Garcia et Leduc, 2003), justifie les dispositifs et rapports sociaux que soutient l'élite locale (Citron, 1984) et joue un rôle central « dans la constitution de l'identité nationale » (Joutard, 1995, p. 45), en France, mais aussi ailleurs : en Australie (Clark, 2006), au Canada (Boutonnet, Cardin et Éthier, 2013 ;Clark, 2011), aux États-Unis (Nash, Crabtree et Dunn, 2000), etc. Or, en tous ces endroits, l'école n'exerce pas un « monopole d'accès à l'histoire » (Joutard, 1995, p. 54) : l'histoire profane (le cinéma, la télévision ou les sites et lieux historiques, par exemple) lui oppose une solide concurrence (Briand, 2010 ;Ferro, 1993 ;Marcus et Stoddard, 2007 ;Rosenstone, 1995 ;Seixas, 1993), quoiqu'elle diffuse aussi la « version de l'équipe gagnante », pour reprendre les mots de Laville (1984).…”
Section: Contexte Théorique Et Pratiqueunclassified