Sub-Saharan Africa has a long history of struggling with child undernutrition. The prevalence of undernutrition is still high and knowledge about this public health problem and the underlying causes is essential for children's health. Aim: To evaluate the anthropometric status of children under five in the Bandja village of Cameroon. Methods: A cross-sectional study was undertaken that included 388 children. Undernutrition was evaluated in terms of wasting, stunting and underweight. Information on sex, age, birth order, birth interval, duration of breastfeeding, and mother's age at birth, occupation and educational level were collected. Results: The prevalence of wasting, stunting and underweight was 3.2%, 16.4% and 5.2%, respectively. Boys were more stunted than girls (OR 2.24; 95% CI 1.16-4.34). Children less than 30 months were more often wasted than older children (OR 17.70; 95% CI 1.82-172.40). The first and second born in order were more stunted than the third or later born in order (OR 2.06; 95% CI 1.02-4.18). Children of farming mothers were more often stunted (OR 2.87; 95% CI 1.35-6.13) and underweight (OR 3.47; 95% CI 1.09-11.09) than others. Children still being breastfed were more underweight (OR 6.52; 95% CI 1.31-32.43) than those whose mothers had finished breastfeeding. Conclusion: Undernutrition is highly prevalent in Bandja, and is more common among boys, younger children, first born in order, children still being breastfed and children of farming mothers. This study underlines the importance of intervention to prevent and reduce undernutrition among children.

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IntroductionLe Cameroun se situe dans un contexte d’épidémie généralisée du VIH. La sous-population des femmes enceintes, facilement accessible au sein de la population générale, représente une cible probante pour mener la surveillance du VIH et estimer l’évolution épidémiologique. L'objectif de notre étude était d’évaluer la distribution épidémiologique du VIH chez les femmes enceintes.MéthodesÉtude transversale menée en 2012 chez 6521 femmes enceintes (49,3% âgées de 15-24 ans) en première consultation prénatale (CPN1) dans 60 sites des 10 régions Camerounaises. L'algorithme en série a été utilisé pour le sérodiagnostic du VIH.RésultatsLa prévalence du VIH était de 7,8% (508/6521), avec une différence non significative (p = 0,297) entre milieu rural (7,4%) et milieu urbain (8,1%). En zone rurale, cette prévalence variait de 0,7% à l'Extrême-Nord à 11,8% au Sud. Cependant, en zone urbaine elle variait de 4% à l'Ouest à 11,1% au Sud-Ouest. Suivant l’âge, la prévalence était plus élevée (11,3%) chez les femmes de 35-39 ans. Suivant le niveau de scolarisation, la prévalence du VIH était plus faible (4,4%) chez celles non-scolarisées, et plus élevée (9,3%) chez celles ayant un niveau primaire. Selon la profession, l'infection était plus élevée chez les coiffeuses (15,5%), secrétaires (14,8%), commerçantes (12,9%) et institutrices/enseignantes (10,8%).ConclusionLa prévalence du VIH reste élevée chez les femmes enceintes au Cameroun, sans distinction entre milieux rural et urbain. Les stratégies de prévention devraient s'orienter préférentiellement chez les femmes enceintes âgées, celles du niveau d'instruction primaire, et celles du secteur des petites et moyennes entreprises.

BackgroundIn low-income countries (LICs), HIV sentinel surveillance surveys (HIV-SSS) are recommended in between two demographic and health surveys, due to low-cost than the latter. Using the classical unlinked anonymous testing (UAT), HIV-SSS among pregnant women raised certain ethical and financial challenges. We therefore aimed at evaluating how to use prevention of mother-to-child transmission of HIV (PMTCT) routine data as an alternative approach for HIV-SSS in LICs.MethodsA survey conducted through 2012 among first antenatal-care attendees (ANC1) in the ten regions of Cameroon. HIV testing was performed at PMTCT clinics as-per the national serial algorithm (rapid test), and PMTCT site laboratory (PMTCT-SL) performances were evaluated by comparison with results of the national reference laboratory (NRL), determined as the reference standard.ResultsAcceptance rate for HIV testing was 99%, for a total of 6521 ANC1 (49 · 3% aged 15–24) enrolled nationwide. Among 6103 eligible ANC1, sensitivity (using NRL testing as the reference standard) was 81 · 2%, ranging from 58 · 8% (South region) to 100% (West region); thus implying that 18 · 8% HIV-infected ANC1 declared HIV-negative at the PMTCT-SL were positive from NRL-results. Specificity was 99 · 3%, without significant disparity across sites. At population-level, this implies that every year in Cameroon, ~2,500 HIV-infected women are wrongly declared seronegative, while ~1,000 are wrongly declared seropositive. Only 44 · 4% (16/36) of evaluated laboratories reached the quality target of 80%.ConclusionsThe study identified weaknesses in routine PMTCT HIV testing. As Cameroon transitions to using routine PMTCT data for HIV-SSS among pregnant women, there is need in optimizing quality system to ensure robust routine HIV testing for programmatic and surveillance purposes.Electronic supplementary materialThe online version of this article (doi:10.1186/s12879-016-2119-5) contains supplementary material, which is available to authorized users.

IntroductionEtudier les facteurs liés à l'observance au traitement antirétroviral chez les patients adultes suivis à l'Unité de Prise en Charge du VIH/SIDA (UPEC) de l'hôpital de District de Dschang.MéthodesDans une étude descriptive transversale conduite à l'hôpital de District de Dschang, l'observance a été évaluée sur la base des déclarations des patients et sur la régularité du renouvellement de leurs ordonnances (observance calculée).RésultatsParmi les 389 patients répondant à nos critères d'inclusion, 356 ont été interrogés. La durée moyenne du suivi était de 27 mois. La moyenne d’âge était égale à 41 ans et le sexe ratio 2,46 en faveur du sexe féminin. Le statut sérologique était découvert pour 60,56% des patients à l'occasion d'un épisode maladif. Le niveau d'observance déclarée était significativement plus élevé que le niveau global de l'observance calculée (80,2% vs 51,5%, p<10−5). Les deux principales barrières à l'observance étaient l'oubli et le travail. Les patients référés dans cette UPEC étaient moins bien observants (p<10−4). L'observance au traitement antirétroviral était d'autant meilleure quand le taux de CD4 en début de traitement était élevé (p= 0,01) et que la durée du traitement était prolongée (p=0,00).ConclusionLa discordance observée entre les résultats des deux méthodes utilisées pour estimer l'observance, tout en soulévant les contraintes liées à l’évaluation de l'observance thérapeutique, souligne l'importance des méthodes biologiques. Les facteurs individuels se sont avérés être les principales raisons de non-observance. Enfin, un accent devrait être mis sur les consultations d’éducation thérapeutique et le suivi psycho-social des patients sous traitement antirétroviral dans cette UPEC.