Place de l’aspirine dans le traitement médicamenteux de l’accident de désaturation

Bessereau, Jacques; Coulange, Mathieu; Genotelle, Nicolas; Barthélémy, Alain; Michelet, Pierre; Bruguerolle, Bernard; Annane, Djillali; Auffray, Jean-Pierre

doi:10.2515/therapie/2008067

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“…Nevertheless, aspirin is frequently used for its analgesic, anti-inflammatory and anti-platetet aggregating properties [15]. Anticoagulants have been advocated to counteract haemoconcentration and coagulopathy.…”

Section: Adjunctive Measuresmentioning

confidence: 99%

Hyperbaric emergencies and decompression illness

Muth¹,

Radermacher²

2015

Réanimation

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Decompression illness (DCI) is the most important emergency resulting from exposure to hyperbaric environments. Immediate diagnosis and management mostly allow for complete recovery without sequelae. Emergency and critical care physicians need to be aware of the possible symptoms, since there are no DCI-specific symptoms, and the clinical presentation can simulate a variety of other pathologies. Initial treatment of choice is the administration of pure oxygen together with adjunctive measures such as fluid expansion and eventually symptomatic medication, followed by hyperbaric oxygen (HBO) treatment. Patient management under hyperbaric conditions requires taking into account the physics of hyperbarism to avoid any procedure-related pitfalls.

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Section: Adjunctive Measuresmentioning

confidence: 99%

Hyperbaric emergencies and decompression illness

Muth¹,

Radermacher²

2015

Réanimation

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“…Sur le plan radiologique, la présence d'hypersignal T2 à l'IRM médullaire est un élément radiologique de mauvais pronostique comme c'est le cas chez notre patient (8). Sur le plan thérapeutique, l'aspirine entre 250 et 500 mg est largement prescrite en France dans la prise en charge initiale mais son efficacité en traitement curatif n'a pas été démontrée (9). En l'absence de l'oxygène hyperbare recommandé, nous avons administré une oxygénothérapie normobare à 12 litres/min et une hyperhydratation qui ont montré leur intérêt dans une étude portant sur 2231 ADD avec disparition totale des signes cliniques avant la recompression dans 25 % des cas et une réduction du taux de séquelles à long terme par rapport aux patients non oxygénés (10).…”

Section: Observation Cliniqueunclassified

Difficulté de la prise en charge de l’accident de décompression : à propos d’un cas vécu au Cameroun

NGom¹,

Kenmegne²,

Fogha³

et al. 2022

Ann. Afr. Med

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Decompression illness is a rare complication of scuba diving. We report the case of a 29-year-old military man who was admitted to Emergency Department of General Hospital Douala a few minutes after a diving exercise, with complete dysphagia, dysphonia, rotatory vertigo, gait and balance disorder, and severe neck pain radiating along the back. After an emergency treatment, check-ups revealed a cerebral-medullary infarction which confirms the diagnosis of severe decompression sickness. In the lack of hyperbaric oxygen, the patient received normobaric oxygen therapy, antiplatelet agent, hyperhydration and physiotherapy. Les accidents de décompression (ADD) sont des complications rares au décours d’une plongée sous-marine. Nous rapportons le cas d’un militaire de 29 ans admis aux urgences de l’Hôpital Général Douala (HGD) quelques minutes après un exercice de plongée et qui a présenté une dysphagie complète, une dysphonie, des vertiges rotatoires, un trouble de la marche et de l’équilibre et des vives douleurs cervicales irradiant le long du dos. Après une prise en charge en urgence des bilans faits ont révélé un infarctus cérébromédullaire qui confirme le diagnostic d’accident de décompression sévère. En l’absence de l’oxygène hyperbare, le patient a été mis sous oxygénothérapie normobare, antiagrégant plaquettaire, hyperhydratation et physiothérapie.

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“…En effet, l'essentiel du traitement de l'accident de désaturation repose sur l'oxygénothérapie, la réhydratation et l'administration d'aspirine (500 mg maximum, non effervescente) avec accord de la victime. Selon l'étude de Bessereau et al [18], 78 % des centres hyperbares français prescrivent de l'aspirine aux plongeurs victimes d'ADD, bien que peu de données scientifiques justifient cette pratique ancienne. L'utilisation de l'aspirine est parfaitement rentrée dans les habitudes des plongeurs eux-mêmes.…”

Section: Alcool Médicaments Et Plongéeunclassified

Accident de plongée sous influence de médicaments : à propos d’un cas et revue de la littérature

Kintz¹

2011

Ann Toxicol Anal

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Résumé -La plongée sous-marine consiste à explorer le monde aquatique équipé d'un scaphandre autonome spécifique composé d'un gilet de stabilisation, d'un masque, de palmes, d'une bouteille de plongée et d'un détendeur. Nous décrivons ci-dessous le cas d'un homme de 52 ans (1,72m -85kg), plongeur loisir « PADI Advanced Open Water ». Durant ses vacances dans une île tropicale, et malgré plus de 300 plongées à son actif, il fait un malaise à 24 mètres de profondeur et décède pendant la remontée. L'autopsie révèle des coronaires bouchées à 70 % ainsi que de discrets signes de noyade. L'analyse toxicologique montre la présence d'alprazolam (8 ng/mL), de diphénhydramine (61 ng/mL) et d'amiodarone (4,3 mg/L) dans le sang de la victime. Bien que ces concentrations soient thérapeutiques, nous avons été requis pour déterminer si les médicaments ont pu provoquer l'arrêt cardiaque et s'ils ont pu avoir une incidence sur l'apparition d'ivresse des profondeurs. À cette occasion, une revue de la littérature sur le sujet alcool, médicaments et plongée a été entreprise. Mots clés : Plongée sous-marine, médicaments, alcool, altération de la vigilanceAbstract -We present here the case of a 52 year-old man (1.72 m, 85 kg), PADI Advanced Open Water Diver, who died during a dive. He was on holiday in a tropical island to practice scuba diving. He was a regular diver with a total number of about 300 dives. The day of the accident, he was diving in the 24 m area, using an air tank. After a feeling of sickness under water, the man died of a cardiac arrest during the rising. The autopsy revealed marked arteriosclerosis (70%) and slight signs of drowning. The toxicological analyses in blood found the presence of alprazolam (8 ng/mL), diphenhydramine (61 ng/mL) and amiodarone (4.3 mg/L). All these concentrations were considered as therapeutic. We were requested to document the case for two issues: influence of the drugs on the cardiac arrest and influence of the drugs on nitrogen narcosis. An exhaustive review of the literature on the topic alcohol, pharmaceuticals and diving was performed and is presented.

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Place de l’aspirine dans le traitement médicamenteux de l’accident de désaturation

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Hyperbaric emergencies and decompression illness

Hyperbaric emergencies and decompression illness

Difficulté de la prise en charge de l’accident de décompression : à propos d’un cas vécu au Cameroun

Accident de plongée sous influence de médicaments : à propos d’un cas et revue de la littérature

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