“…Actuellement, certaines fractions dominantes du champ philanthropique, notamment proches du milieu des affaires, participent activement à un processus inverse, en privilégiant les mécanismes de marché et d'incitations individuelles, au détriment des principes de droits sociaux ou de politiques universelles (McGoey, 2015 Certains groupes plus « réformistes » poursuivent leur action de pression, alors que d'autres, influencés par les discours marxistes-léninistes et insatisfaits des résultats de la stratégie de participation, la rejettent et radicalisent leur action. Cet échec relatif et, en même temps, les critiques sur la place trop importante des animateurs sociaux conduisent une frange plus « autogestionnaire » à miser sur l'augmentation de l'offre de services communautaires au nom de la démocratisation et de l'autonomie (Bélanger, Lévesque, 1992 (Lamoureux, 1990) 1980 : Les organismes communautaires « partenaires » Pour plusieurs groupes, l'État n'est plus considéré comme la voie de la « démocratisation », mais comme empreint de « la logique technocratique et bureaucratique, [qui] introduit des clivages et une forme de domination intrinsèques » (Hamel, Lesemann, 1983, 4). En pleine période de crise économique, l'État n'est plus en mesure Mayer et al, 2008)…”