“…Ils considèrent que le capital humain est une ressource dans laquelle il faut investir en mobilisant un ensemble de pratiques stratégiques afin d'attirer, de développer et de retenir les meilleures compétences dans le but d'améliorer la performance des entreprises (Beer et al, 1984 ;Pfeffer, 1998 ;Wright et McMahan, 1992). Plusieurs chercheurs ont trouvé des relations significatives entre la formation, l'évaluation, les incitatifs, la participation, la sécurité de l'emploi, le partage de l'information et les indicateurs de rentabilité (Delery et Doty, 1996 ;Guerrero et Barraud-Didier, 2004), de productivité (Datta, Guthrie et Wright, 2005 ;Guthrie, 2001 ;Ichniowski, Shaw et Prennushi, 1997 ;MacDuffie, 1995), de performance financière (Akhtar, Ding et Ge, 2008 ;Collins et Allen, 2006 ;Huselid, 1995), de climat social (Collins et Smith, 2006 ;Ngo, Lau et Foley 2008) et de roulement du personnel (Arthur, 1994Huselid, 1995 ;Shaw, Gupta et Delery 2005 ;Sun, Aryee et Law 2007 Bien que l'idée d'implanter les pratiques de GSRH pour améliorer la performance des entreprises soit acceptée par les chercheurs et les praticiens, les résultats obtenus ne concernent en majorité que les grandes entreprises (GE) et se révèlent ainsi difficilement transposables à des organisations différentes telles que les petites et moyennes entreprises (PME). De ce point de vue, les travaux de recherche sur l'entrepreneuriat et les PME mettent fré-quemment en évidence une difficulté théorique contingente à ce domaine, à savoir le manque de validité externe des modèles de gestion reconnus dans la GE.…”