Essai d'une théorie sur la phosphorescence de longue durée, spécialement sur celle des sulfures alcalino‐terreux

Abstract

Essri d'une t hkorie sur la phosphorescence de lorigoe durke, sp6cialernent sur cclle des snlfures nlcnlieo-terrenx,Nous devons B M. ED. BECQUEREL') une ktude approfondie sur les phknomknes de la phosphorescence. C'est surtout aux sulfures alcalino-terreux qu'il a consacri: le plus grand nonibre de ses investigations sur ce sujet. Or, ces sulfures par excellence montrent une luminescence assez persistante aprks l'insolation et, par consequent, ce sont les substances qui se pr8tent le mieux A 1'8tude de la phosphorescence proprement dite. Qnoi qu'il en soit, nous nous bornerons ici aux phkno-m8nes que nous montrent les substances que M. BEcQuiuiEL comprend sous ce titre. I1 les a prbparkes:I. En calcinaut les sulfates avec le charbon, 11. En calcinant les oxydes avec le soufre, 111. En calcinant les carbonates avec le soufre. Ce dernier mode de prkparation m'a fourni les meillcurs rksultats A l'kgard de l'intensitk ct de la dur6e de la phosphorescence. Pour les quelques essais dont j'avais besoin dans le but de contrBler mes considkrations thkoriques, j'ai done applique de prkference ce mode de prbparation, en ~-~ . --*) ,La lurnikre, sa cause, ses effets". 1'. I. Rec. d . Trav. Chim. d. Pays-Bas et de la Helgclique. 30 I ) Au "Natuuren Geneeskundig Congres" (Avril 1901) ii Rotterdam M. H. UWQUEREL, a I'occasion de son discours .sur les matihres radioactives", en souscrivant B cette cornparaison, s'est rrtlli@ sans restriction aucune a cette opinion.