Childhood sexual abuse and abuse-specific attributions of blame over 6 years following discovery

Abstract

Objective-The purpose of this study was to examine patterns of change in attributions for childhood sexual abuse (CSA) over a 6-year period and whether such patterns were related to abuse severity, age, gender, and subsequent symptoms of depression and PTSD.Methodology-One-hundred and sixty children, 8-15 years old, were interviewed within 8 weeks of the time the CSA was reported to child protective services (i.e., the time of abuse discovery). Follow-up interviews were conducted 1-year later on 147, and 6 years later on 121 of the original participants. Abuse-specific attributions were obtained using two methods. Participants first responded to an open-ended interview question about why they believed the CSA had happened to them and then completed a rating scale about the extent to which possible attributions for the CSA applied to them (e.g., "Because I was not smart enough").Results-Over time, perpetrator-blame attributions were consistently more common than selfblame attributions for CSA (using both interview and rating measures). Youth were more likely to report self-blame attributions on the rating measure than the open-ended interview question. The interview method indicated that youth often felt confused about why the abuse happened up to a year following discovery but this response diminished by the third assessment. On average, ratings of perpetrator-blame attribution remained high over time (p<.05), whereas ratings of self-blame decreased (p<.01). Penetration was related to more self-blame (p<.05) and less perpetrator-blame (p<.05), and the use of force was related to more perpetrator-blame. The initial level of self-blame attribution ratings predicted subsequent symptoms of depression (p<.05) and intrusive experiences (p<.05) after controlling for age at abuse discovery, gender, and self-blame attributions for common events. Perpetrator-blame attributions were not related to symptoms.Conclusions-The findings of this study suggest that assessing responses to open-ended interview questions about the perceived reasons for the abuse and ratings of attributions are important for understanding how youth make sense of their abuse. Abuse-specific self-blame attributions at abuse discovery have a persistent effect on internalizing symptoms and should be assessed and the target of treatment as soon as possible after CSA has been reported to the authorities.

Culpabilité chez les enfants victimes d’agression sexuelle

“…Parmi ces facteurs, quelques études se sont penchées sur le sentiment de culpabilité. Lorsqu'une personne fait face à une expérience de vie défavorable, comme une AS, elle peut tenter d'attribuer des causes qui expliqueraient pourquoi elle se trouve dans cette situation (Feiring et Cleland, 2007). Ces attributions sont généralement décrites comme étant internes (p.…”

“…Plusieurs auteurs ont observé que les situations d'AS impliquant des gestes plus sévères, c'est-à-dire des gestes de pénétration, contribuent à des niveaux plus élevés de sentiments de culpabilité (Cantón-Cortés, Cantón, Justicia et Cortés, 2011 ;Feiring et Cleland, 2007 ;Quas, Goodman et Jones, 2003). Cependant, Ullman, Townsend, Filipas et Starzynski (2007) soulèvent des résultats différents en observant que le degré de sévérité de l'AS est négativement associé au sentiment de culpabilité.…”

“…Les femmes adultes victimes d'AS impliquant une pénétration pourraient ressentir moins de culpabilité, car les gestes qu'elles ont subis seraient conformes aux croyances sociales qui définissent le viol (Ullman et al, 2007). Les victimes d'AS très sévères durant l'enfance seraient quant à elles plus susceptibles de se percevoir comme responsables de la situation (Feiring et Cleland, 2007). En effet, des gestes plus sévères pourraient amener les enfants à croire qu'il y a quelque chose chez eux qui conduit à l'AS (Feiring et Cleland, 2007).…”

“…Les victimes d'AS très sévères durant l'enfance seraient quant à elles plus susceptibles de se percevoir comme responsables de la situation (Feiring et Cleland, 2007). En effet, des gestes plus sévères pourraient amener les enfants à croire qu'il y a quelque chose chez eux qui conduit à l'AS (Feiring et Cleland, 2007). Des contradictions émergent également quant aux résultats explorant le lien avec l'agresseur : certains relatent que le fait d'avoir une relation de proximité avec l'agresseur est un facteur prédic-tif du sentiment de culpabilité (Quas et al, 2003), alors que d'autres n'observent aucun lien significatif (Cantón-Cortés et al, 2011).…”

“…Des contradictions émergent également quant aux résultats explorant le lien avec l'agresseur : certains relatent que le fait d'avoir une relation de proximité avec l'agresseur est un facteur prédic-tif du sentiment de culpabilité (Quas et al, 2003), alors que d'autres n'observent aucun lien significatif (Cantón-Cortés et al, 2011). Cette disparité pourrait être expliquée par la complexité de l'attribution du blâme lorsque l'agresseur est une personne aimée par l'enfant (Feiring et Cleland, 2007). Enfin, il est possible de penser que la fréquence de l'AS pourrait contribuer au sentiment de culpabilité chez les victimes (Cantón-Cortés et al, 2011 ;Quas et al, 2003), car celles-ci pourraient se sentir coupables de ne pas avoir été en mesure de mettre un terme à la situation abusive.…”