“…De plus, leur consommation a été liée à des troubles psychomoteurs, cognitifs et physiologiques : les BZD affectent la mobilité et les activités de la vie quotidienne (Gray et al, 2006), perturbent l’équilibre et peuvent occasionner des chutes (Bogunovic, Greenfield & Goldstein, 2004; Ensrud et al, 2002; Faulkner et al, 2009; Hartikainen, Lönnroos & Louhivuori, 2007; Tamblyn, Abrahamowicz, Du Berger, McLoed & Bartlett, 2005) pouvant entraîner des fractures de la hanche (Hartikainen et al, 2007; Takkouche, Montes-Martínez, Gill & Etminan, 2007). En outre, elles ont des effets néfastes sur la mémoire (Quevillon & Bédard, 2003), la forme physique (Gray et al, 2003) et sont associées à un déclin cognitif (Bierman et al, 2007; Paterniti, Dufouil & Alpérovitch, 2002) ainsi qu’à des risques accrus d’accidents automobiles (Bogunovic et al, 2004; Bramness, Skurtveit & Morland, 2002). Ces problèmes sont amplifiés par le fait que les personnes âgées consommatrices prennent généralement plusieurs médicaments et que leur métabolisme ralenti rend l’élimination du médicament plus longue (Jones, 1992; Pérodeau, Poirier, Foisy & Ostoj, 1992), augmentant ainsi les risques d’effets nocifs et d’interactions médicamenteuses potentiellement dangereuses (Pollow, Stoller, Forster & Duniho, 1994; Tamblyn et al, 1994).…”