Auto Pact

Dans cet article, nous analysons un sondage que nous avons mené, auprès de dirigeants d'usines canadiennes de pièces d'automobiles, qui portait sur des questions liées à l'innovation et à l'influence des politiques gouvernementales sur les stratégies et la performance des usines sur le plan de la concurrence. Nous examinons trois questions : a) Les politiques contribuent-elles au succès des usines, ou le freinent-elles ? ; b) La situation des usines appartenant à des intérêts canadiens diffère-t-elle de celle des usines appartenant à des intérêts étrangers ? ; et c) La situation des usines de petite et de moyenne taille est-elle différente de celle des grandes usines ? Nous menons d'abord notre analyse dans le contexte de l'ensemble du secteur automobile et des récentes politiques canadiennes manufacturières et de l'automobile, puis nous concluons en montrant les implications de nos observations sur la mise en place de futures politiques. Mots clés : industrie des pièces automobiles, politique manufacturière canadienne, politique automobile This article reports on a recent survey of Canadian automotive component manufacturing plant managers that focused on issues related to innovation and the influence of public policy on plant-level competitive strategies and performance. Three questions are addressed: (a) Do public policies inhibit or contribute to plant success, (b) does the experience of Canadian-owned plants differ from that of foreign-owned plants, and (c) does the experience of small-and medium-sized plants differ from that of large plants? The analysis is first situated within the context of the industry and recent Canadian automotive and manufacturing policy and concludes with the implications of our findings for public policy development.

Section: Canadian Public Policy and The Development Of The Automotivementioning

confidence: 99%

Section: Introductionmentioning

confidence: 99%

Challenges Confronting the Canadian Automotive Parts Industry: What Role for Public Policy?

Holmes

Rutherford

Carey

2017

“…The Auto Pact is the subject of a large body of academic research. This research includes analyses of the conditions leading to its ratification (Anastakis 2005;Johnson 1964;Mordue 2010;Wonnacott 1965;Wonnacott and Wonnacott 1967), economic analyses of its effect on the structure and development of the Canadian automotive industry (Beigie 1970;Emerson 1975;Flynn 1979;Fuss and Waverman 1985Wilton 1976), and qualitative political economic analyses of the Auto Pact's legacy (Anastakis 2013;Jacobs 2016;Keeley 1983;Mordue 2007Mordue , 2010. Canadian researchers dominate its study.…”

Section: Literature Reviewmentioning

confidence: 99%

Doors Closed and Opportunities Missed: Lessons from Failed Automotive Investment Attraction in Canada in the 1980s

Mordue

2017

Au cours des années 1980, le paysage de l'industrie automobile canadienne s'est transformé, alors que cinq nouveaux manufacturiers venant de l'extérieur de l'Amérique du Nord ont fait des investissements importants au pays. Le secteur, jusqu'alors dominé par des intérêts américains, s'est ainsi beaucoup diversifié sur le plan de la propriété des entreprises. Comme le Canada a alors réussi à attirer des investissements étrangers, on pourrait penser que ceux qui ont participé à ce processus avaient un plan cohérent, et que les réussites se sont succédé ; la réalité, toutefois, est qu'il y a également eu des lacunes et des échecs. Grâce à des archives et à des sources secondaires, cet article présente le développement économique de l'industrie automobile canadienne durant cette période. Les décideurs politiques peuvent en tirer d'importantes leçons : il faut s'assurer de bien arrimer les objectifs et les politiques ; des personnes ayant beaucoup de pouvoir peuvent agir sans tenir compte des mécanismes de gouvernance, même dans de grandes entreprises ; et des facteurs exogènes peuvent entraver la réalisation des plans même les mieux conçus. Mots clés : industrie automobile, Canada, échec, promotion de l'investissement, investissement étranger direct During the 1980s, Canada's automotive manufacturing assembly landscape changed when five new manufacturers from outside of North America made large-scale investments. The industry shifted from one focused on US-owned corporations to one with a much more international orientation. Because of the success Canada enjoyed in attracting foreign automotive investment, one might conclude that those engaged in the process did so with a coherent plan and that the period was marked by one success after another. The reality, however, is that several misses also occurred. Layering archival sources and interviews with secondary sources, this article contributes to the history of the economic development of Canada's automotive industry. Through this, important lessons for policy-makers are offered: The process of goal and policy congruence is demonstrated; one sees how dominant personalities can override governance mechanisms, even in large corporations; and one observes the capacity of exogenous factors to affect the best-laid plans.

“…In particular, the 1965 Canada-US Auto Pact oriented Canada's automotive industry firmly around that northsouth axis (Anastakis 2005) and in retrospect created an industrial foundation better able to survive shifts in global trade and competitiveness. The Auto Pact eliminated tariffs on trade between the United States and Canada in passenger vehicles, heavy trucks, and automotive components, but conditions were attached to the liberalization: The Canadian industry was provided with safeguards to ensure it retained at least a proportionate share of total production even as the industry rationalized along north-south lines.…”

Section: Comparing the Australian And Canadian Automotive Industriesmentioning

confidence: 99%

When an Auto Industry Disappears: Australia's Experience and Lessons for Canada

Stanford

2017

Les trois constructeurs mondiaux d'automobiles actuellement présents en Australie ont annoncé qu'ils mettront fin à toutes leurs opérations dans ce pays en 2017. Ces fermetures annoncées ont fait naître la crainte que le secteur de la construction automobile suive la même voie au Canada. Dans cet article, je décris les facteurs qui ont amené les constructeurs automobiles à fermer leurs usines en Australie, et j'analyse les différences importantes, sur le plan structurel, économique et des politiques publiques, qui existent entre ce pays et le Canada. J'explique entre autres que le Canada, par rapport à l'Australie, profite de nombreux avantages structurels, au premier rang desquels se trouve l'importante relation commerciale bilatérale que le pays entretient avec les É tats-Unis. Ces points forts me permettent d'affirmer que l'industrie automobile canadienne a un meilleur avenir au Canada. Mots clés : construction automobile, Canada, Australie, désindustrialisation All three global automakers currently manufacturing vehicles in Australia have announced their total shutdown of operations there by 2017. This shutdown has sparked some fears that Canadian auto manufacturing may follow a similar trajectory. This article reviews the factors contributing to the closures in Australia and considers key structural, economic, and policy differences between the Australian and Canadian cases. The Canadian industry enjoys several structural advantages compared with Australia, chief among them its large and bilateral trade relationship with the United States. These advantages suggest that the Canadian industry has a better prognosis.