Asymétrie sociale et asymétrie cognitive : étude de l’opérativité des catégories de sexe

Abstract

Institut national d'étude du travail et d'orientation professionnelle (INETOP)

Quand les sportifs/ves jugent leur propre identité de genre : une asymétrie cognitive dans les opérations d’auto-évaluation

“…Cette asymétrie sociale dans les rapports inter-sexes semble induire une asymétrie cognitive qui se manifeste particulièrement selon trois aspects, à savoir : la saillance et l'homogénéité de la catégorie femme, mais également le fait que le groupe des hommes apparaît comme la norme, le prototype auquel se réfère le traitement des informations sociales. Ainsi, lorsqu'il s'agit de décrire une personne, on ne fait référence au fait qu'il est un homme que lorsque la personne adopte un comportement (e.g., avoir un métier, pratiquer une activité) ou montre une qualité particulière (e.g., empathie) non conforme avec les rôles sociaux de sexe traditionnels (De Bosscher & Durand-Delvigne, 2002). Cette asymétrie sociale devrait donc également affecter de manière différente les autoperceptions des filles et des garçons lorsqu'ils/ elles pratiquent une activité non conforme aux stéréotypes de sexe.…”