The emergence of viral-resistant strains is a major problem for the medical management of HIV-infected individuals. The aim of this study was to characterize viral subtypes and drug-resistance mutations (DRMs) in HIV-1 isolates from patients failing antiretroviral therapy (ART). A total of 45 HIV-1-infected patients failing ART were enrolled. The viral RT and Prot genes were amplified and sequenced to determine subtypes and potential DRMs. The subtype distribution was 74% subtype B, 11% subtype A, 9% CRF02-AG, 4% subtype G, and 2% subtype C. Virus samples from 34% of the patients had no DRM while 53%, 27%, and 2% of samples carried at least one DRM conferring resistance to drugs of one, two, or three classes, respectively. DRMs were observed in 50% of the patients infected with non-B strains. The prevalence of nucleoside transcriptase inhibitor (NRTI) mutations was 48%, M184V being largely predominant. The prevalence of nonnucleoside reverse transcriptase inhibitor (NNRTI) mutations was 13%, with K103N present in 57% of samples from NNRTIs-exposed patients. The prevalence of protease inhibitor (PI) mutations was 22%, with major mutations V82A and M46I seen in 16% and 11% of viruses from PI-exposed individuals, respectively. Our study shows the emergence of DRMs in HIV-1 isolates from Moroccan patients failing ART. Although not surprising, the data plead for longitudinal surveys of the dynamics of emergence of DRMs (with a focus on multidrug resistance) in treated patients and circulation of resistant HIV-1 strains in this country.

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Connue au Maroc depuis la fin du XIX siècle, la leishmaniose cutanée (LC) constitue un problème de santé publique dans notre pays. Le but de notre travail est de décrire le profil épidémioclinique et l’évolution post thérapeutique chez les patients ayant une leishmaniose cutanée dans notre contexte. Nous avons effectué une étude rétrospective, basée sur l'exploitation des dossiers de malades ayant présenté une leishmaniose cutanée confirmée entre janvier 2003 et décembre 2012. Nous avons colligés 157 cas de leishmaniose cutanée. L’âge moyen des patients était de 34.5 ans avec des extrêmes de 6 ans à 63 ans. Le sex-ratio était de 2.34 H/F. La durée d’évolution moyenne des lésions était de 3,6 mois avec des extrêmes de 2 semaines à 10 mois. Les lésions étaient uniques dans 29.5% des cas. Les lésions siégeaient sur membres dans 63%. La forme ulcèro- croûteuse touchait plus de 48%. Le Glucantime était utilisé dans 29.3% des cas, l'azote liquide était utilisé chez 111 autres. L’évolution post-thérapeutique était favorable avec disparition quasi-complète des lésions dans un délai variant de 6 à 10 semaines, au prix de cicatrices inesthétiques chez 14 patients. La leishmaniose cutanée continue à poser un vrai problème de santé publique dans notre pays. L’émergence de formes sévères et résistantes à travers le monde doit inciter à multiplier et renforcer les mesures prophylactiques.

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