Objectifs : La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) a provoqué une crise sanitaire majeure et mis en quarantaine la moitié de la population planétaire. En France, elle a provoqué une réorganisation en urgence de l'offre de soins mobilisant les soignants dans un climat d'incertitude. L'objectif du présent article est de faire le point sur les risques associés à l'exposition des soignants au COVID-19 pour leur santé mentale. Méthodes : Les auteurs ont conduit une revue de la littérature internationale tenant compte des données des précédentes épidémies (SARS-CoV-1, H1N1) et des données plus récentes concernant le COVID-19. Résultats : Les caractéristiques de cette pandémie (rapidité de diffusion, connaissances incertaines, sévérité, morts de soignants) ont installé un climat anxiogène. Des facteurs organisationnels peuvent être source de stress : déficit d'équipement de protection individuel, réaffectation de postes, manque de communication, manque de matériels de soins, bouleversement de la vie quotidienne familiale et sociale. D'autres facteurs de risque sont identifiés comme l'absence de soutien, la crainte de contaminer un proche, l'isolement ou la stigmatisation sociale, le haut niveau de stress au travail, ou les patterns d'attachement insécure. Les soignants ont ainsi un risque augmenté d'anxiété, de dépression, d'épuisement, d'addiction et de trouble de stress post-traumatique. Conclusions : Cette crise sanitaire devrait nous aider à mieux comprendre la vulnérabilité des soignants à la souffrance psychologique afin de renforcer les stratégies de prévention primaire et la formation aux enjeux psychologiques des soins, de la relation, et de la gestion des situations de crises sanitaires.

The effect size of tDCS treatment was comparable with those reported for repetitive transcranial magnetic stimulation and antidepressant drug treatment in primary care. The most important parameters for optimisation in future trials are depression refractoriness and tDCS dose.

Psychomotor retardation is a central feature of depression which includes motor and cognitive impairments. Effective management may be useful to improve the classification of depressive subtypes and treatment selection, as well as prediction of outcome in patients with depression. The aim of this paper was to review the current status of knowledge regarding psychomotor retardation in depression, in order to clarify its role in the diagnostic management of mood disorders. Retardation modifies all the actions of the individual, including motility, mental activity, and speech. Objective assessments can highlight the diagnostic importance of psychomotor retardation, especially in melancholic and bipolar depression. Psychomotor retardation is also related to depression severity and therapeutic change and could be considered a good criterion for the prediction of therapeutic effect. The neurobiological process underlying the inhibition of activity includes functional deficits in the prefrontal cortex and abnormalities in dopamine neurotransmission. Future investigations of psychomotor retardation should help improve the understanding of the pathophysiological mechanisms underlying mood disorders and contribute to improving their therapeutic management.